Rupture acier
Ce mode de rupture peut se produire à la fois lorsque la cheville est soumise à des efforts de traction ou de cisaillement. Dans ce cas, c’est la résistance de l’acier de la cheville qui est à prendre en considération, en dehors du matériaux support. La vérification est donc la même que pour la fixation dans le béton.
Pour des efforts de traction pure, la résistance ultime de la cheville est égale à la résistance à la traction de l’acier, multipliée par la section de la cheville. Ces valeurs sont indiquées dans l’ETE de la cheville.
Dans le cas d’efforts de cisaillement purs sans bras de levier, la résistance ultime de la cheville est indiquée dans l’ETE. Néanmoins, dans le cas où celle-ci n’est pas indiquée, il est possible de considérer la moitié de la résistance à la traction.
Lorsque la pièce à fixer est éloignée du matériaux support, on dit qu’il y a un bras de levier. Dans ce cas, un moment apparait dans la cheville qu’il s’agit de prendre en compte.
Ainsi la résistance ultime au cisaillement avec bras de levier est égale à ce moment maximal divisé par le bras de levier.
Ce moment ultime est noté dans l'évaluation européenne.